A KidZania, le petit client deviendra grand

Le KidZania de Londres, l’une des vingt-quatre franchises de ce concept créee au Mexique en 1999.
CARTEL / REX SHUTTERSTOCK / SIPA
Pour « atterrir » à KidZania, il faut se rendre au centre commercial de Westfield, dans l’ouest de Londres. Franchir les contrôles d’un terminal d’aéroport estampillé British Airways. Là piétinent des files de mini-voyageurs surexcités, beaucoup d’écoliers en uniforme. Au guichet, ils se font remettre un bracelet de géolocalisation et une liasse de billets, puis sont lâchés dans le parc avec cette consigne : « Que ta journée soit productive ! »
KidZania, royaume des petits qui veulent imiter les grands. On ne vient pas ici pour évoluer dans un monde féerique de licornes, mais pour se familiariser avec les règles du grand jeu capitaliste. Le concept ? Dans une ville reconstituée à leur échelle, les enfants exercent différents métiers pour lesquels ils sont rémunérés en monnaie fictive (les kidzos). Une fois leur salaire amassé, ils peuvent le dépenser ou le placer à la banque, toucher des intérêts, obtenir une carte de crédit.
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